17 mars 2014

NEWS – Virginie et Benoît Maïquès ont ouvert leur second point d’accueil à Contres (Loir-et-Cher)

A 33 ans, Virginie Maïquès a ouvert sa première agence Temporis à Blois, avant d’être rapidement rejointe par son mari dans son affaire. Après Vendôme, dans le nord du Loir-et-Cher, elle vient de créer un second point d’accueil à Contres, à l’autre extrémité du département.

Envie de pouvoir choisir sa ligne de conduite

Après un DUT en techniques de commercialisation, Virginie Maïquès met en pratique ses connaissances dans une société spécialisée dans la recherche de débiteurs.

« Je démarchais des entreprises, dont les services Recouvrement ou Ressources Humaines devaient retrouver des débiteurs partis « à la cloche de bois » : office HLM, établissements bancaires, sociétés de recouvrements, etc. Après six années de déplacements sur toute la France, tout en étant mariée avec deux enfants, j’ai eu besoin de me réorganiser dans ma vie personnelle. J’ai trouvé un emploi à Tours, ma région d’origine, dans un organisme du 1% Logement, devenu Action Logement. Très rapidement, avec Benoît, mon mari, qui est issu du domaine de l’expertise automobile, nous nous sommes posés et avons réfléchi où nous voulions en être professionnellement dans dix ans, n’étant ni l’un ni l’autre pleinement satisfait de notre situation professionnelle. Notre entourage familial comptant plusieurs indépendants, nous a sûrement incités à regarder dans cette direction. Mon mari a d’abord travaillé sur un projet de reprise du cabinet où il était salarié, mais l’opération ne s’est pas concrétisée au dernier moment. Nous connaissions, également à ce moment là, une personne déjà franchisée du réseau Temporis et qui nous a donné envie à s’intéresser à cette enseigne, qu’elle estimait bien structurée, fiable et proposant un bon accompagnement à ses partenaires indépendants. En 2008, nous sommes donc allés à Franchise Expo, pour rencontrer Valoris[1] et voir également quelles étaient les autres secteurs ou enseignes intéressantes en franchise. Nous avons rencontré Pierre Moritel, l’un des deux cofondateurs du réseau Temporis, avec qui nous avons longuement échangé. De fil en aiguille, nous avons monté ce projet de création d’entreprise, qui nous a paru viable, et dans lequel je retrouvais la partie commerciale en B to B, que je maitrisais déjà, la seule inconnue étant le secteur du travail temporaire », souligne Virginie Maïquès.

Des prospects disponibles… au début de la crise économique

La zone de chalandise de Tours étant déjà occupée, Virginie Maïquès choisit le département voisin pour s’implanter, où elle peut rester proche de sa famille et ses amis.

« En février 2009, j’ai ouvert ma première agence, à Blois, dans une rue avec trois autres enseignes du travail temporaire. N’ayant pas validé la période d’essai à l’une des deux salariés engagées au lancement de l’agence, mon mari m’a finalement rejointe dans l’aventure. C’était le début de la crise économique. Nos prospects étaient plus disponibles, ils nous ouvraient la porte, ne s’engageaient pas encore avec nous… et nous souhaitaient « bon courage » quand nous les quittions. Mais il y a eu un effet de mémoire : quand l’activité économique a repris et qu’on les a recontactés au fur et à mesure, ces artisans et dirigeants de petites structures se sont souvenus de nous. Nous partageons ensembles les mêmes problématiques, ce qui a pu aider à la poursuite des échanges et à la conclusion de contrats », indique Virginie Maïquès.

Entreprises disséminées, ravies d’être démarchées

En 2012, Virginie et Benoît Maïquès ouvrent leur premier point d’accueil.

« Dès la signature de mon contrat de franchise, deux lieux avaient été identifiés : Vendôme et Romorantin-Lanthenay, les deux autres villes majeures du Loir-et-Cher. Nous avons choisi Vendôme comme premier point d’accueil, car Romorantin-Lanthenay connaissait à ce moment là, la fermeture d’importants sites industriels et de nombreux sous-traitants autour en pâtissaient beaucoup. Le point d’accueil de Vendôme, dans le nord du département, a rapidement fonctionné. Comme les entreprises sont, pour la plupart, disséminées dans ce secteur, elles n’avaient pas pour habitude d’être démarchées par une agence du travail temporaire. Elles ont ainsi vu d’autres possibilités s’ouvrir à elles, que de rester partenaires avec des majors présents sur place, leaders certes, mais ouverts que deux jours par semaine !

Début février 2014, nous avons ouvert un second point d’accueil à Contres, cette fois-ci dans le sud du département. Ce site n’était pas la ville présélectionnée au départ du contrat – à l’origine, c’était Romorantin -, mais son implantation et sa croissance, avec le développement de nouveaux pôles d’activité, nous a incité à le choisir. Avec ces deux points d’accueil, nous rayonnons désormais sur l’ensemble du Loir-et-Cher », précise Virginie Maïquès.

Complémentaires en termes de tempérament et de compétences

« Depuis le début de notre activité, le bilan est plutôt positif, avec une progression continue de notre chiffre d’affaires. En franchise, même si le système est rôdé, il ne faut jamais se dire que ce sera facile. On doit également se préparer à affronter des périodes difficiles. Le côté positif est que l’on fait, selon moi, un métier certes « prenant » en temps et en énergie, mais il apporte également une grande satisfaction par le résultat : nous aidons des gens à avoir un emploi, ce qui aujourd’hui n’est pas anodin, et on accompagne les entreprises dans leur pérennisation.

Le secteur temporaire permet de côtoyer toutes les strates de la société, du manutentionnaire à des profils qualifiés, qui ont des visions différentes du marché du travail. Il nécessite d’être toujours avenant, réactif et force de propositions. Je réalise la partie commerciale en compagnie de mon mari et chacun de nous deux s’occupe plus particulièrement d’un point d’accueil. Travailler à deux n’est pas tous les jours facile, mais le fait de partager ensemble le quotidien – et les aléas -, permet de se motiver, par exemple quand l’un des deux n’a pas très envie de sortir en prospection, mais aussi de partager sur des manières de procéder, se concerter sur des profils, etc. Nous ne voulions surtout pas travailler ensemble… et nous formons depuis cinq ans un binôme performant et complémentaire. Travailler en couple nécessite aussi d’échanger constamment et de se trouver des règles de fonctionnement pour diriger l’entreprise afin d’être synchrone dans les décisions concernant nos salariés permanents et nos intérimaires », relève Virginie Maïquès.


[1] La structure du franchiseur de Temporis

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